Hollande ne briguera pas un nouveau mandat à la tête du PS...
"Je ne serai pas candidat à ma propre succession". Telle est la décion prise et annoncée par François Hollande mercredi dans l’émission "Questions d'info" sur LCP/Le Monde/France-Info. "Il faudra à un moment qui est proche passer à une autre phase de direction du parti socialiste", a-t-il souligné.
"Nous aurons, au lendemain des élections législatives, un grand débat", a-t-il précisé ajoutant que son seul objectif était "de faire élire le plus grand nombre possible de députés de gauche à l'Assemblée nationale". Cependant, François Hollande a refusé d’avancer une date éventuelle d’un congrès, les élections législatives étant sa première priorité : "Aujourd'hui, l'enjeu est tellement grand, ce n'est pas 2012, c'est de savoir ce que les Français vont pouvoir là pendant les cinq ans qui viennent avoir comme pouvoir et contre pouvoir", a-t-il ajouté. "Et je ne me distrairai pas de ce seul objectif", a-t-il affirmé.
Dans un entretien au Point à paraître jeudi, le député PS de l’Essonne Manuel Valls estime que "le PS doit rentrer dans un processus de rénovation" et que dans cette optique François Hollande "doit céder sa place après les législatives".
Précisons qu’un récent sondage montre que Ségolène Royal est, selon les sympathisants de gauche, celle qui incarne le mieux les valeurs et les idées de la gauche, bien loin devant Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius… et François Hollande.
Mais quel que soit le résultat des législatives, il paraît nécessaire, voire crucial pour le parti socialiste d’entamer un processus de modernisation de son idéologie, une des plus archaïques sans aucun doute de toutes les gauches européennes.
D’abord 1995, puis 2002 et enfin 2007. Quid 2012 ?… Les Français ont été clairs : NON à l’éternelle complainte anti-tout-sauf-la-gauche-votez-donc-pour-nous !! Ils ont eu le choix entre un changement moderne et dynamique et l’immobilisme de la nostalgie. Le changement l’a emporté à 53%.
Pour le meilleur… et rien que le meilleur.