Trois éléphants, ça se trompe énormément...
photo : Le Figaro – 18 octobre 2006
Tout le monde sait qu’un débat a eu lieu entre les 3 candidats « à la candidature » du parti socialiste mardi 17 octobre à 20h30… Doit-on rire, doit-on pleurer ou doit-on avoir peur ? Première question de la soirée : Pourquoi êtes vous candidat ? Le tirage au sort a voulu que Ségolène Royal soit la première à répondre à cette question. Et là… « Je suis candidate […] car je veux faire gagner la Gauche, et ensuite faire gagner la France »… Première phrase, premier drame ! De toute évidence, nous n’avons pas le même sens des priorités… Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius n’ont pas été mieux : la brutalité de la droite, l’égoïsme de la droite, l'hypercapitalisme... Rien ne nous a été épargné ! En résumé ? Des discours démagogiques au possible, des promesses, des promesses et encore des promesses qui, si elles devaient être réalisées, feraient exploser le déficit budgétaire… Prochaine épisode de la trilogie le mardi 24 octobre pour ceux qui ne souffrent pas d’hypertension. La perle ? Elle est attribuée à... Ségolène ! (A propos des moyens à mettre en œuvre pour relancer la croissance) « [je n’ai] pas réponse à tout » (rassurant quand on a des ambitions présidentielles !), « je ne suis pas magicienne, la France est magicienne ». Attention si vous vous promener aux alentours de la rue Solférino, vous pourriez croiser David Copperfield...