Une révolution écologique
De la même manière que la gauche n’a pas le monopole du cœur, les verts n’ont le monopole des préoccupations écologiques. C’est pourquoi l’UMP s’engage à opérer une véritable révolution écologique. En effet la planète va mal, très mal, et il faut la sauver afin d’éviter demain une société de privation. Cependant de telles considérations n’impliquent pas forcément le reniement de la croissance, de la technologie, de l’économie, mais plutôt le fait de les mettre au service du développement durable. L’écologie et le développement durable au lieu d’être des ralentisseurs de la croissance en deviendront les moteurs car ils représentent bien plus qu’une simple pensée isolée. Ces phénomènes apparaîtront porteurs d’espoir,l’espoir de nouveaux débouchés dans l’agriculture ou le tourisme, l’espoir de nombreuses créations d’emplois et d’une meilleure qualité de vie. La France s’était déjà dotée en 2005 de plusieurs principes fondamentaux en la matière lors d’une charte de l’environnement mais il faudra aller plus loin. L’UMP engagera un plan national destiné à résoudre en une génération les problèmes écologiques de la France (deux pour le climat).Cela passera notamment par la réorganisation de nos structures : création d’un conseil stratégique du développement durable et de la lutte contre le changement climatique, création d’un grand ministère du développement durable regroupant l’écologie, la protection de l’environnement, l’énergie, l’équipement, les transports… Pour se donner les moyens d’une nouvelle politique en ce sens , différents procédés seront utilisés car cette responsabilité écologique représente tout de même un coût : la substitution progressive de la fiscalité portant sur le travail par celle sur la pollution avec le principe du « pollueur - payeur » ; la création d’un crédit d’impôt environnement profitant aux Entreprises, ménages ou tout autres investissant dans le développement durable ; l’incitation à ces comportements même (détaxation de certaines énergies renouvelables, politique favorable aux véhicules propres…) et enfin une politique d’achats publics qui ne saurait s’affranchir de toute responsabilité écologique. Voilà la manière dont l’UMP voit l’avenir !