Journal de Campagne : Alain Missoffe

Publié le par jeunespop57

Alain Missoffe, candidat UMP aux élections législatives dans la 8ème circonscription de la Moselle, est le 5ème invité du Journal de Campagne des Jeunes Pop de Moselle.


Publié dans Journal de Campagne

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J
Quant au procès en démagogie que vous faites, concernant le pouvoir d'achat, c'est peut-être de bonne guerre en période électorale, mais en tout cas, c'est avoir une drôle de conception de la politique que de lui interdire de s'attaquer aux problèmes concrets de nos concitoyens !
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J
Mada Aossep : désolé de vous le dire aussi crûment, mais une personne ne se limite pas au(x) CV de ses parents ! Visiblement, l'ouverture n'est pas votre fort...<br /> <br /> Quant à l'idée d'un ministère de l'immigration et de l'identité nationale, elle n'a rien de choquante ! En tout cas pas si on regarde la réalité des propos de Nicolas Sarkozy, plutôt que de les déformer comme vous le faites.<br /> <br /> Aujourd'hui, la politique migratoire de la France relève de multiples ministères : affaires sociales, affaires étrangères, intérieur,... Allez donc élaborer une politique cohérente dans de telles conditions !<br /> <br /> Surtout qu'il ne s'agit pas de "lutter contre l'immigration" comme vous semblez le croire, mais de combattre l'immigration clandestine, de refuser de soumettre les candidats à l'immigration à la loi des passeurs et des marchands de sommeil, qui traitent les candidats à l'immigration dans des conditions qui feraient scandale si, en France, on transportait les animaux ainsi.<br /> <br /> Peut-être vous satisfaisez-vous de ces images de cadavres rejetés par l'océan sur les plages des Iles Canaries... Moi, elles me révoltent ! Et c'est parce que je trouve de telles scènes intolérables que je soutiens la mise en place d'une réelle politique d'immigration concertée, qui bénéficie tant aux pays d'origin qu'aux pays d'accueil, d'une réelle politique de co-développement, que je juge nécessaire de lutter contre l'immigration clandestine, que je refuse les régularisations massives qui créent des appels d'air dont les conséquences se chiffrent par dizaines de morts !<br /> <br /> Et parce que refuser de lutter contre l'immigration clandestine, ce n'est pas seulement livrer les candidats à l'immigration aux griffes des passeurs et des esclavagistes modernes, c'est aussi refuser la possibilité à tous les immigrants de bénéficier de l'accueil qu'ils méritent, c'est de facto leur refuser un logement décent et un emploi. Bref, c'est leur refuser le minimum de dignité humaine auquel ils ont droit.<br /> <br /> Et puis s'il faut coupler "l'identité nationale" à l'immigration, c'est parce que la France, ce n'est pas qu'un lopin de terre.<br /> <br /> La France, c'est une idée : celle de ces hommes et de ces femmes, qui avec leurs histoires, leurs vécus, leurs différences, leurs souffrances, ont décidé de vivre ensemble dans une communauté de destin.<br /> <br /> La France, c'est un projet : la République, et ses valeurs : liberté, égalité, fraternité, laïcité.<br /> <br /> C'est ça l'identité de la France ! C'est ça qui assure la cohésion nationale.<br /> <br /> Quitter son pays pour venir s'installer en France, ce n'est pas seulement venir chercher un emploi, de meilleures conditions de vie. C'est aussi adhérer à ses valeurs.<br /> <br /> Croire que l'on peut venir en France et mépriser ses valeurs, c'est faire le jeu des communautarisme, de la haine, de l'intolérance.<br /> <br /> Croire que l'on peut s'intégrer sans parler français, c'est être de mauvaise foi.<br /> <br /> Mais l'identité de la France n'est pas figée. Elle repose certes sur ces valeurs solides, intangibles. Mais elle s'enrichit sans cesse : chaque génération y contribue à sa manière, chaque vague d'immigration lui apporte quelque chose. Car oui, l'immigration est un chance, dès lors que l'on sait la maîtriser, condition nécessaire pour accueillir chacun dans des conditions décentes.<br /> <br /> Condamner le ministère de l'immigration et de l'identité nationale, c'est dénier le droit, la capacité aux immigrés à s'intégrer.<br /> <br /> Ce ministère de l'immigration et de l'identité nationale, c'est celui de la confiance : de la confiance aux immigrés pour adhérer au projet républicain, de la confiance dans le projet républicain pour intégrer tous les immigrés.<br /> <br /> Ce ministère de l'immigration et de l'identité nationale, c'est bel et bien celui de l'intégration : c'est faire siennes les valeurs de notre République sans renoncer à sa culture, qui vient enrichir cette identité nationale...
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M
Amusant la présentation d'un nouveau courant dynamique qui va passer la vitesse supérieure<br /> <br /> Monsieur Missofle est dans la droite ligne de Jacques Chirac et des ses parents députés et ministres de droite.<br /> Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi ces éléments de présentation du candidat ne sont pas donnés.<br /> <br /> Quant au fond de l'intervention<br /> 1 ) mettre la France au travail<br /> (on croirait une appréciation sur un bulletin d'élève)<br /> 2) donner la priorité au pouvoir d'achat<br /> (qui est contre ? Cela s'appelle de la démagogie)<br /> 3) Le ministère qui confond indentité nationale et lutte contre l'immigration<br /> Les canadiens ne se sont pas trompés, qui ont associé à l'identité nationnale, l'intégration plutôt que la méfiance.<br /> <br />
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E
@ Nicolas, <br /> Sauf le respect que je vous dois, plus professionnel de la politique que Nicolas Sarkozy, vous ne trouverez pas. Je crois qu'il le revendique, et sincèrement cela ne me choque pas. C'est un vrai boulot, très complexe et très lourd humainement si on le fait bien.<br /> Après rien interdit de changer de boulot de temps et temps !!<br />
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N
Cher Erasme,<br /> Je connais le parcours de Jean-Marie Aubron. Mais s'il se présente comme ouvrier sidérurgiste en retraite (Notice Assemblée Nationale 2002), il faut préciser qu'il est élu à un poste électif sans discontinuer depuis 1976 (conseiller général à partir de 1976, maire de Guénange entre 1977 et 1997, député depuis 1997). J'aimerai bien savoir la dernière fois qu'il a été travaillé en usine?<br /> Les présidentielles le montrent : une nouvelle génération émerge. Les "vieux élus", comme Jospin ou Juppé par exemple, ont été balayé au sein de leur formation politique respective. <br /> Au niveau de la 8ème, Alain Missoffe représente de ce point de vue le renouveau en n'ayant aucun mandat électif et en se consacrant, comme il le déclare, s'il est élu, uniquement à son mandat de député en étant disponible pour l'ensemble de la circonscription.
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