Pas de grâce présidentielle le 14 juillet

                        Il n'y aura ni amnistie ni grâce collective à l'occasion du 14 juillet. Nicolas Sarkozy a confirmé dans une interview publiée samedi sur le site internet du Journal du dimanche qu'il tiendrait ses engagagements de campagne. "Je ne ferai pas d'amnistie collective et je n'accorderai pas de grâce collective", a affirmé le chef de l'Etat, qui reconnaît toutefois "l'utilité, pour des raisons humanitaires ou exceptionnelles, d'une grâce individuelle". 

                       Jusqu'ici, le 14 juillet était l'occasion pour le président de faire bénéficier de remise de peine les détenus condamnés aux sentences les plus légères, pour désengorger les prisons. Autre innovation par rapport à la tradition : il n'y aura pas d'interview du 14 juillet. "Je veux entretenir un dialogue continu avec les Français", explique Nicolas Sarkozy. 

                       Le chef de l'Etat a également profité de cette interview pour confirmer qu'il poursuivait sa stratégie d'ouverture. Il a notamment demandé à Jack Lang de "participer " à la commission chargée de faire des propositions pour moderniser les institutions. L'ancien ministre socialiste s'est dit "honoré" par cette proposition et a affirmé qu'il donnerait sa réponse "dans quelques jours".