A l'UMP, le débat vit plus fort !

Réunie hier à Paris pour son conseil national, l'UMP a pu démontrer à cette occasion qu'elle avait su garder ce qui a fait son succès : imagination, dynamisme, enthousiasme, courage avec la volonté sans cesse renouvelée de relever de nouveaux défis.

Suite à l'adoption par les militants de la réforme des statuts, les conseillers nationaux ont commencé par se doter de trois vice-présidents, Jean-Pierre Raffarin, Jean-Claude Gaudin et Pierre Méhaignerie, qui prennent ainsi la tête de ce qui est le véritable parlement de notre mouvement, avec l'ambition affichée et assumée d'y faire vivre le débat. Cette triple élection permet ainsi à l'UMP d'avancer en ordre de marche avec une nouvelle direction collégiale désormais complète.

Place ensuite au débat.

Les conseillers présents ont ainsi adopté à plus de 80% le principe d'ouverture des listes municipales à des candidats issus de la diversité et d'autres sensibilités politiques. L'UMP, en s'engageant ainsi "à constituer "des listes municipales qui accueilleront, non seulement de jeunes candidats et des candidats représentatifs de la diversité sociologique mais aussi des personnes d'autres sensibilités politiques dès lors qu'elles accepteront de porter le même projet municipal", prouve son attachement au dialogue, à la démocratie et sa volonté de transformer le paysage politique en ne le réservant pas à quelques initiés et apparatchiks.

Puis est venue la question de la réforme des institutions, sur laquelle les participants ont été invités à se prononcer par le biais de quatre motions, toutes adoptées :
- Faut-il augmenter les pouvoirs du parlement ? (motion adoptée à 86,3%)
- Faut-il améliorer la représentativité du Parlement pour mieux faire vivre notre démocratie ? (motion adoptée à 55,3%)
- Faut-il améliorer le fonctionnement de la démocratie sociale ? (motion adoptée à 90,1%)
- Faut-il limiter ou interdire le cumul des mandats ? (motion adoptée à 77%)
(les textes de motions sont disponibles en bas de page en cliquant ici).

Patrick Devedjian, secrétaire général, Jean-Pierre Raffarin, vice-président, , ont ensuite tracé ce qui constitue la feuille de route de l'UMP :
- Etre dans un premier temps à l’avant-garde du gouvernement pour préparer les orientations qu’il prend et, dans un second temps, expliquer les réformes. Il s’agit d’ « être au rendez-vous de l’explication et du soutien ».
- Contribuer au renouvellement des cadres de la nation et de la démocratie locale ; pour cela, « l’UMP doit ressembler à la France ».

C'est le Premier Ministre François Fillon qui a cloturé les débats en rappelant que depuis cinq mois, les engagements pris pendant la campagne devenait chaque jour un peu plus réalité, et d'annoncer : "nous allons aller plus loin parce que les Français nous le demandent "  parce que "l’intérêt national nous interdit d’attendre", avec une méthode : "réformer globalement et dans un même élan pour que l’ensemble des mesures atteignent, le plus vite possible, leur plein rendement : c’est notre obligation et notre objectif"