Le 22 avril, pourquoi voter Nicolas Sarkozy: transmettre les repères de l’autorité, du respect et du mérite

Publié le par jeunespop57

Nicolas Sarkozy a mis l'ordre, l'autorité et la famille à l’honneur, lors d'un discours général axé principalement sur les valeurs morales, mardi soir à la Foire Internationale de Metz. Contre héritier de mai 68, il a pointé du doigt une société victime « d'une inversion des valeurs ».

Obéissance

« A bas l'autorité! C'était cela le programme de mai 68! », s'emporte Nicolas Sarkozy, passant en revue les ravages causés, selon lui, par cette doctrine : « L'obéissance de l'enfant à ses parents, c'est fini! La supériorité du maître sur l'élève, c'est fini! La soumission à la loi, c'est fini! »

Sous les applaudissements, le candidat de la droite à évoqué une société où « tout se vaut. La parole de l'élève vaut celle de l'instituteur, une émission de variétés vaut une pièce de Racine, l'intérêt particulier vaut l'intérêt général, le délinquant vaut la victime, la loi des bandes vaut celle de la République, le non travail vaut autant que le travail ».

Réhabiliter l'autorité

Lors de son meeting à Perpignan en février, Nicolas Sarkozy avait défendu l’autorité, qui n’est pas, selon lui, l'obéissance aveugle :  « c'est l'obéissance consentie. L'autorité ce n'est pas la crainte. C'est le respect. L'autorité ce n'est pas quelque chose qui vient de dehors, c'est quelque chose qui vient de soi. L'autorité ce n'est pas la force, c'est la légitimité. C'est la démocratie.

Comment la République pourrait-elle avoir une autorité si elle ne garantit pas l'égalité des chances? Comment la République pourrait-elle avoir une autorité si la loi n'est pas la même pour tous? Comment le principe d'autorité pourrait-il encore avoir un sens dans une société où celui qui ne se lève pas le matin pour aller travailler gagne autant que celui qui se lève tôt et qui travaille dur ?

Je ne veux pas d'une société où le revenu de l'assistance équivaut à celui du travail. C'est une injustice à l'endroit du travailleur et un bien mauvais service à rendre à l'assisté qui perd ainsi l'estime de soi. La question essentielle pour notre société est celle des travailleurs pauvres malgré leur travail, de la classe moyenne qui se sent déclassée, de tant de famille qui ne croit plus à la promotion sociale ».

L'ordre, selon Nicolas Sarkozy, « c'est le principe selon lequel tout ne se vaut pas. L'ordre, c'est quand l'autorité du maître est respecté. L'ordre, c'est quand la loi est la même pour tous, quand le crime est puni et le mérite récompensé. L'ordre, c'est quand le travail paye plus que l'inactivité. L'autorité est le fondement de l'ordre, c'est ce qui garantit la liberté de tous et la responsabilité de chacun. (...) ».

Pour Nicolas Sarkozy, « c'est l'autorité de la République qu'il faut rétablir, l'autorité de l'Etat qu'il faut réaffirmer. C'est l'autorité des parents qu'il faut réhabiliter. Le rôle  des parents dans l'éducation des enfants est irremplaçable. C'est l'autorité des instituteurs, des professeurs qu'il faut réhabiliter.

L'école doit apprendre la vie, toute la vie. Je souhaite une école qui place au coeur de ses valeurs l'autorité, le travail, l'effort, le mérite. Je voudrais que tous les enfants, quand ils seront devenus adultes, aient un jour envie d'écrire à leur instituteur : merci de m'avoir rendu curieux de ce qui est beau ».

Publié dans Actualité

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